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L’Union des Athées

Fondée en 1970 par Albert Beaughon — qui fut son premier Président — et Auguste Closse, elle regroupe tous ceux qui considèrent qu’une croyance, une «Vérité», est un frein, un obstacle, une porte fermée au progrès de l’esprit humain, et qu’une réflexion cohérente ne peut se fonder que sur des hypothèses qui ne sont jamais des «Vérités», et doivent toujours pouvoir être remises en question.

L’athéisme est une attitude intellectuelle unissant un rationalisme large et ouvert à une liberté de pensée sans limites imposées.

Les athées ont une conception matérialiste de l’Univers. Ils constatent qu’il n’existe pas d’esprit sans matière et qu’il n’y a que des degrés d’organisation divers de celle-ci.

À la notion confuse de divinité, l’Union n’oppose ni des a priori, ni des extrapolations de caractère idéaliste, qui présenteraient inévitablement des défauts comparables à ceux qu’elle dénonce. Ainsi, au déisme, elle n’oppose pas une Science qui expliquerait tout, mais une éthique qui tient l’Homme pour seul responsable de ses actes.

De même, à la thèse de la perfection divine, l’Union n’oppose pas une prétendue évolution vers la perfection, le concept de perfection ayant un caractère indéfinissable et subjectif, comme toute idéalisation absolue.

Si l’Union refuse toute croyance au sens large du terme, elle s’oppose en particulier aux croyances religieuses et à toute forme de vérité prétendument «révélée», sources irrationnelles d’aliénation, de division, de fanatisme et de conflits sanglants entre groupes humains. Elle considère en outre les rites comme des comportements immatures.

Ainsi, sans prétendre apporter de solution définitive aux grands problèmes de l’Humanité, l’Union a un caractère humaniste. Elle s’efforce de lutter contre l’un des prétextes majeurs utilisés pour dresser les hommes les uns contre les autres.

L’Union affirme la nécessité d’une société laïque dans laquelle tous les citoyens jouissent de la même considération, quelles que soient leurs convictions, leurs croyances, leurs idées, et où la tolérance n’exclut pas la libre critique : la tolérance impose le respect des individus, mais pas celui de leurs opinions, de leurs rites, de leurs traditions ou de leurs croyances.

L’Union estime indispensable que l’athéisme et son histoire soient enseignés au même titre que les autres conceptions philosophiques et religieuses.

L’Union est publique, elle est ouverte à tous ceux qui partagent ses idées et approuvent son action.